Les deux fédération employeurs occupent les réseaux sociaux en novembre et décembre pour défendre les revalorisations salariales des salariés oubliés du Ségur de la santé, que ce soit dans le domicile, le handicap,  la protection de l’enfance,  l’insertion et la protection juridique des majeurs.

Clara, Sabrina, Delial, Athmane, Joséphine, Myriam, Nanon, Benjamin… La liste est longue de dizaines de prénom. Et à chaque prénom, un métier et cette phrase portée devant soi : Pourquoi pas moi ? Ils et elles sont aide à domicile, animateur en Ehpad, mandataire de la protection judiciaire, aide-soignante en Maison d’accueil spécialisée (MAS), éducateur spécialisé et jouent leur propre rôle dans cette campagne diffusée sur le réseaux sociaux pour dénoncer leur exclusion des mesures du Ségur de la santé. Chaque jour à 15 heures depuis le 23 novembre, c’est un autre professionnel qui demande à être reconnu au même titre que les salariés du secteur public et accéder à un revalorisation de leur salaire. Le message est simple :  » Public et privé solidaire : même combat ! »

Dès le 6 novembre, la Fehap et Nexem saisissaient le Premier ministre pour dénoncer l’exclusion des professionnels du domicile, du handicap, de la protection de l’enfance, de l’insertion et de la protection juridique des majeurs exclus des revalorisations salariales. Sur fond de seconde vague, cette différence de traitement crée une fracture au sein des établissements, plus spécifiquement ceux en multi activités.

Sans réaction des pouvoirs publics, les deux fédérations ont décidé de sensibiliser l’opinion publique et de donner la parole aux professionnels de santé qui vivent cette différence de traitement comme une injustice.

Une campagne à retrouver sur les réseaux en suivant le #PourquoiPasMoi